Redflag : comment éviter un recrutement qui tournera en relation toxique ?

Un mauvais recrutement, c’est un peu comme une mauvaise relation amoureuse : au début, tout semble parfait, mais rapidement, les signaux d’alerte apparaissent. Un collaborateur inadapté peut devenir l’équivalent de cet ex toxique dont on aurait préféré se passer. Pour éviter de retomber dans ce piège, voici les méthodes éprouvées à adopter.

1. Définir précisément les compétences et les attentes du poste : éviter les relations floues

Se lancer dans un recrutement sans cadre précis, c’est comme entrer dans une relation sans savoir ce que l’on veut. On risque de se retrouver avec quelqu’un qui ne correspond pas à nos attentes.

  • Définissez précisément les compétences essentielles, comme on définirait les qualités indispensables d’un partenaire idéal.
  • Utilisez une grille d’évaluation basée sur des critères mesurables.
  • Vérifiez l’alignement entre vos attentes et la réalité du marché, car chercher un « prince charmant » irréaliste ne mène qu’à des désillusions.

2. Structurer le processus de sélection avec des outils fiables : éviter le coup de cœur trompeur

Le premier entretien peut parfois ressembler à un premier rendez-vous magique… Mais attention au coup de cœur biaisé !

  • Utilisez des tests psychométriques validés scientifiquement, comme on apprendrait à connaître quelqu’un à travers des discussions profondes.
  • Privilégiez des mises en situation pour voir comment le candidat réagit réellement.
  • Évitez les décisions impulsives basées sur l’apparence ou le charisme, qui peuvent cacher un manque de substance.

3. Vérifier les références professionnelles : ne pas ignorer le passé

Ne pas se renseigner sur le passé professionnel d’un candidat, c’est comme ignorer les red flags d’un ex qui enchaîne les relations chaotiques.

  • Contactez d’anciens employeurs pour vérifier les informations données.
  • Posez des questions précises sur la façon dont le candidat a géré les conflits et collaboré avec les équipes.
  • Si plusieurs sources évoquent des problèmes de comportement récurrents, mieux vaut passer son chemin.

4. Observer les compétences relationnelles et l’adaptabilité : fuir les comportements toxiques

Un bon collaborateur, comme un bon partenaire, sait écouter, s’adapter et communiquer avec respect.

  • Évaluez sa gestion du stress et des conflits à travers des études de cas.
  • Testez son intelligence émotionnelle et son ouverture à la critique constructive.
  • Soyez attentif aux signaux d’alerte : une personne trop critique envers ses anciens employeurs, qui monopolise la parole ou qui évite les questions délicates peut être un futur problème.

5. Suivre rigoureusement la période d’essai et les signaux d’alerte

Même avec un bon feeling initial, il est essentiel de surveiller l’évolution de la collaboration durant la période d’essai.

  • Fixez des objectifs clairs et mesurables dès le début pour éviter les zones d’ombre.
  • Organisez des points de suivi fréquents avec le collaborateur et son équipe pour détecter d’éventuelles difficultés.
  • Soyez attentif aux signaux d’alerte : manque d’implication, difficulté à respecter les consignes, tensions avec les collègues, et prenez les mesures nécessaires rapidement.

Conclusion : un recrutement réussi, comme une relation saine, repose sur une sélection rigoureuse et des bases solides

Éviter un recrutement toxique, c’est comme éviter une relation toxique : cela demande de la prudence, une évaluation objective et la capacité de reconnaître les signes avant-coureurs. En combinant des tests fiables, une évaluation approfondie et un suivi rigoureux de la période d’essai, les entreprises peuvent éviter les erreurs coûteuses et s’assurer d’une collaboration harmonieuse et productive.

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